Canon DU7-1101-000 Bedienungsanleitung Seite 3

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Rm,+lp..xf/!¢aV.ulNtrwmrvrrX.a
..
--a-i,--------§.---.---
.,
blics, ainsi que dans le système suivi pour la vente de biens natio-
naux. Mais sans les moyens nécessaires po.tr faire
face, non-seule-
ment aux dépenses ordinaires et courantes du service public,
mais
encore aux autres obli a.iotn
sucres ivenlent corsa tées par suie
de l'absence constante d'équilibre entre nos icce!t . c! nos
dépit e,
les embarras augmenteraient chique jîsur. tour a r t iver
à uni
t ra-
nisation compiète et satsfai-anie de cette punie :i vitale
de l'ad.li-
ni-tration de l'état, il
vous sera soumis, avec le bu:lget,
d'autres
projets de loi dont l'opportunité et la convenance seront appréciées
par les cortès. Elles connaissent trop l'importance
du crédit public
pour rie pas accorder leur puissant appui aux mesures qui
leur se-
ront proposées pour l'améliorer.
Au i dieu de l'insur Snec de nos ressources la marine a été l'ola-
jet de sains particuliers, iiiiii que l'on ci' peut juger par l'activité
qui règne dans ses arsenaux ; et par les expéditions quelle a
faücs
sur divers points.
f os modifications avantageuses au soulagement des populations
auraient été apportées à notre organisation militaire,
et. quelques-
unes avaient été déjà présentées aux eo:tès; mais une
insurrection
inattendue est venue paralyser les sages économiei'gai en seraient
résultées. il a fallu pour réprimer un mal
si grave employer toute
la force publique. Dans cette occasien l'armée a été, comme tou-
jours, un modèle de discipline et tic subordination ,
ainsi que de
loyauté et de bravoure. Grâce à ses vertus et à la coopération
égale-
ment noble et décidée de la milice nationale,
l'insurrection, qui au-
rait pu devenir fatale si oit lui avait
laissé le temps (le respirer, a été -
étourée dans sa source, et la tranquillisé publique complètement
rétablie.
A son ombre, et par l'effet des réformes qui ont eu lieu,
les inté-
rêts matériels du pays prennent chaque jour uni nouvel essor, nos
moyens de communication augmentent, l'agriculture et
l'industrie
impriment un plus grand mouvement à notre commerce, et l'ins-
truction publique reçoit de notables améliorations.
Les lois que le gouvernement soumettra à votre examen au-
ront pour objet de perfectionner l'administration ,
de compléter le
développement de toutes les branches de la richesse publique, et de
porter l'institution de la milice, l'enscignemeiit et
la bienfaisance, à
une élévation digne du nom espagnol. En attendant,
j'ai la satisfac-
ïinn de vous annoncer que la paix, les lois
et. l'ordre, règnent au-
jourd'hui dans toute l'étendue de la monarchie.
C'est un moment bien eureux que celui où les cortès et le gou-
vernement trouvent l'occasion glorieuse
(à laquelle leur patriotisme
ne fera pas défaut) d'accomplir ce que demande
la nation, et ce
que nous devon à l'auguste et jeune princesse que noirs voyons
devant nous assi_;c sur le trône de ses aucètres. Des lois qui Eh r-
missent l'état sur sa base, ouvrent les vous à la prospérité publi
que, vr.ilà, messieurs les sénateurs et députés, ce que
le pays ré-
clame avec ardeur, et ce,qui est digne et convenable pour la patrie
et pour la reine Isabelle II. Quand S. M., au terme fortuné qui
s'approche, prendra les rênes du gouvernement, elle ne trouvera
aucun obstacle pour faire le bien que son àtne généreuse prépare
à
son peuple, et dans les bénédictions et
les applaudissemens dont
elle se verra entourée, elle recueillera le fruit (le nos
fatigues et de
nos travaux.
mmissaires désignés 1c ton tri
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grains et à raf1ales. üéanmoins, sur
les quatre heures, la pirogue
nistère de la tnui i neet le; pcr_onnes par l'enfèemmé
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appartenant à liazera!, api,ureitla
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Coiirpignied v u c:re plus tard urganisce ;
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pri-, le troisième ris dan. sa voile, n
a srin'a
à ce qu'il pa..al, à deux lie ici cnvn w i au lai gel- oà elle a
été re:lourée chavira ée ü.tr nui Ch u,s r- a née qui l'a cou lobe an taie..
Tout porte à croire que les seps hoinaies qui la minaient out pc:i
victimes de ce sinistre.
- A l'occasion de l'inauguration
du rail-way d'Orléan;
,
l'ar-
chevêque de Tours et les évèq.ies
d'Orléans et de ]lois doivent se
réunir solennellement pour donner
leu
béuédictiou aux wagons du
chemin de fer.
- Le buste de S. M. la reine ,
envoyé en Algérie au colonel
Merciigo
, sur
la demandé de S. A. R. le
duc d'
ru n tIc
,
a
été
placé `au village de Sainte Ar.aeüc
qui s'établit sous la di; cction
du brave colonel.
- M. Courtial , chevalier
de la légion d'honneur examinateur
d'admission à l'école navale , professeur
de mathém.itiques à l'école
royale (les beaux-Arts, est mort
hierà l'rlge de quarante-quatre
ans. Ses obsèques auront lieu demain mardi ,
à dix heures, à l'é-
glise Saint-Sulpice.
Le prince Dolgorouki
qui vient de recevoir l'ordre de retour-
ner en Ru-sic par suite de la publication
d'une broçhure intitulée
Notice sur les prbncipates fauuiIr's de Russie, avait envoyé quelques
copies de sa brochure àSaint-Pétersbourg, osa elle
a fait une seu-
sa,lou d'aatarit plus grande que,
dans une préface très-courte, l'au-
teur dit qu'il va terminer l'Histoire de Russie
depuis l'aseession au
trône lie la dy=uzstie (le R-) naaoty , c'est-rt-;tir°e depuis 1613.
L'au-
leur ajoute que, dans cet ouvrage ,
il
fera l'hiaoirc politique est
so::ia{e de la nul,lc>;.;e russe depuis son origine ;
il la mou rera trans-
formée et civiü_ée en dépit d'elle-même et par violence, et , une
lois dans celle yoie, il ira plus loin que le:; cntli>a'eurs l'auraient
voulu.
Cet ouvrage, dans lequel les Bées, les caractères originaux et les
tendances de la noblesse russe seront retracés, a été commencé
il y
a trois airs, il sera ter mrié avant le moi; de mai, et restera en
dépôt
dans cette terre de I r in.e si
ho-pi alière, jusqu'à l'époque de sa
publication que l'auteur ne Petit
ïxer. L'impression produite par
la brochure qui portait le l>eurionymc de comte (le Almago, a
amené l'ordre du rappel en '.mssie._Ausitôt arrivé
à l'ambassade
russe à Paris, M. de Kisselef manda le prince Doigorouki;
il lui
notifia l'ordre (le rappel et lui remit son passeport.
Le prince n'a
pas jugé convenable lie se conformer à la citation.
Nous sommes ans-i hiformêi qu'il n
pis perdu de temps pour
remettre en mains sûres le m nuscril
de son Histoire de Russie ile-
puis t'acénerient air trône des Ronz easrv, et qu'il compte sur cette
précaution pour adoucir les rigueurs dont il e_;t menacé.
Toutes les
propriétés du prince , qu'on' dit considérables, sont malheureuse-
ment pour la plupart sous le pouvoir de son souverain,
à qui nous
étions foin de penser qu'unie mince brochure pùt causer tant de dé-
plaisir.
On annonce` qu'un antre noble russe, le prince Golewine , a
revu l'ordre de retourner' en Riissie. Il paraît que
le prince prépa-
rait un écrit sur les serfs russes.
P.tc.1 s
fa avri 1.
M. le miuirtre de l'agr icu!tiire et du commerce ,
con idérant
qu'al i ttporte , dans I
i r .rôt r c
cu.rorn 10 a,eia
e t
dans celui de
l'agriculture , de développer cil
r , an e la pros r
an des arn;aaux
destunes à la bout.l.c:,e ,
et de fisori-,er purusa!ièrctneint la propa-
gation des t u
. s qui ,
p:Ir la pe: ectiou rte leurs fc unes ou leur déve-
loppeineut précoce foin isre:it plus alun°am iaent
à la consomma-
lion ,
a rendu
à
la uate du 21 m trs dernier ,
un ari'èté portant
qu'à partir de l'armée 184 4 ,
ii se: a iii,t ibité c e primes et des tné-
daities d'encouragement aux prupriét m cs des am ima: x
n cconuus
les pins par f tts ale ro jus na7ttu a et de ,,r tisse parmi ceux qui seront
dtnt le mardi
exposés en .ernIe à Poiscy ,l'Ivan:-c!ernier
jeudi préeé
gras ,c'est-à-
re le jour da grand marché.
Ces primes seront ai:cclées exclusivement aux
boeufs et aux
moutons. Les primes seront accompagnées
d'unie médaille en ar-
gent ;
des nno-'tiiles d'argent seront égrdement
décernées aux agri-
culteurs qui auront fait naine (les animaux
primés.
Les médailles seront en or , si les animaux primés sont présentés
par les agriculteurs qui
les auront élevés et fait naître.
L'engraisse ir qui aura fourni le buf choisi pour
boeuf gras re-
cevra une médaille en or.
Le primes et méilaiiles seront décernées , en concours public,
par un jury nommé par M.
le ministre de l'agriculture et du
commerce.
- On écrit
du Havre, le 3 avril :
Un al freux malheur vient en-ore (le jeter la désolation dans
la
famille de ro-, pilotes Cl <i'al
i,,er notre ville.
coupable, elle eut p esq-le de la huma p r_ir ta
femme du peuple,
plus opulente et pins fortuuc avec ce-te chère petite créature ,
qu'elle-mèir--- avec son none, son rait; de châtelaine et
toutes ses
richesses.
Il y a plus ; cette jaloi,ie aug,ncn'int de jnrir or) jour ,
et une
fois l'accès ouvert dans sou coeur sur idées mauvaises , notre mal-
heureuse épouse , si bonne et Si plein, de vertu pauma ,: en touÉcs
choses et envers tous , ne put voir sans révolte secrète cette
félicité
qui lui était refusée impitoyablement
à tout j ;mais
,
et un projet
criminel germa dans son ana ar.érée.
Oui
, elle en vint
à se de-
mander ,i le ciel , se montrant am asi
inju_,te à son égard
, elle n'avait
pas le droit de réparer elle-même cette
injustice; enfin
,
dans son
égarement , dans sa folie
, car etic
était folie et l'esprit de Dieu
l'avait abani-o.nrmée , elle rue l'a dit ,
elle forma le projet d'enlever
cette enfant à sa more. Il
faut la plaiulre ,mon ami, et d'ailleurs
cette pensée ne fut qu'un
éclair de deraisor ; [instant d'après
,elle
eut horreur d'elle.mène , et
il sembla que le Dieu de miséricorde
ertt entendu la voix de son repentir.
- Comment .messire
? denan le le chevalier au vieillard qui
fatigué , interrompt à ce moment, son récit.
- Un
jour on vit arriver au ch seau la pauvre femme et sa fille
la mère puisait b ièvomant ,
se1ao{ait en proie à une agaaüon ex-
trème ,
à w i g au t
i cp.ür
et cep
i,:a'at oa lisait sur toute sa
physionomie quelque chute
ô ruer ;abat, , curn,are une i é,olution qui
lui avait he+t,icnup coùte et qui n'en était
pa
moiras il révoeable-
ment. arrè.ée , mais ou voyait aussi qu'elle av,ut pleuré ,
car ses
yeux étaient. rouies encore.
Elle voulut absoiume;at parler à
la
chà!claine, sa protectrice ;
l'enbe.leu augae, fut bientôt appelée
la comtesse driva ion; temps.
Le resnlat fut l'acromplissement des
vux ardents de noire
chèreepause , laquelle pdès le leu le-
main , emmenant avec elle
la petite fille. '2Cii1[ au motif qui avait
forcé la pauvre unisse à ruban
laminer sol enfant en des mains étran-
gères, elle i efi,a.ila
le dire , et pa:,o_uie ,
pat; même sa bienfai-
trice , ne pli en rien savoir.
-- !, y cul là
girshlae c.iene d étrange ,
taaut,nura le jeune
huü:rie,
CGLLO7IS ATIO T DE LA, GUYANE.
M. de Tasehcr, pair ale Erarice, vient d'adresser
à M. le préai-
dertt tttrcon-cil, et le tilorniteur a publié le rapport d'une commis-
sion présidée par lui, qui a eu à examiner un projet relatif
à la plus
vaste de nos colonies, celle Lie la Guyane. Ce prcjet,
dont le prési-
dent du conseil avait été saisi p
t'iniermé.haue et sur ïa recom-
maudation de M. Pas tu ô, dêIénué de la Guyatic, contenait
le p:o-
gramme d'aine insnit
ion
t riaucière d
m m'c à développer le coin-
niercc niainnmo et à facihtc. la irons. nl 3'I )ïn
t rl 'striclle des colo-
nies ; c'est en ces terule, qu'il se pr
_ salait.
Ccpcniant on l'avait
restreint à la Guyane, par ce que de toues nos colouics c'est celle
qui ouvre le champ le pli!' c,cndii à tous les essais, -la pin spa-
cieu-e carrière à l'activité deshomtncs. Elle o'fre le spectacle 'l'une
population de 20;000 aines sur unie superficie égale, au tiers ou
à la
moitié de celle de la [rance.
La comrnissiou coloniale, pré idée par M. le duc de Broglie ,
à
laquelle ce projet avait été renvoyé d'abord , lui avait consacré plu-
sieurs sianccs et avait ém; un avis favorable , doua
les cou clu-uius
.étaient :
t ° Que le rlépar temcat de la marine ferait une chose urate
ci d m érèt public en encourageant le
projet et en se prêtant au
coneurs qui lui était demau le q tan! à I explo: atictu
de la colonie
2° q re cette exploraion pouvant avoir lieu par l'envoi
à la C myaue
e
üj
e
ansi
c es
soi, évmitui
soi un .iv lias
,
,
l'us aloi, que 1e prendra. du coui,eii , après s ..le caien lit
avec les
insu sises du co;nln ice et le-la marine, noaama la commission
que
préside iy1. de Tascher.
La commission ,
composée de membres des deux chambres ,
de
chefs d'aicaiuidtratiun ,
de délégués coirniaux ,
de négociants et
d'hommes familiers avec les grandes opératiou,_de l'industrie et du
commerce, a dciëjére pe m'.ant un ait.
l
a rieur du projet assistait à
ses travaux pour répondre ans questions qui pourraient lui
être
a,;re sc s. A taie certat to époque elle se
éur-sait deux fois par
seul:suie. Une premi t e partie de ses proses-se;baux , habilement
rédigés par M. Paul de i archer , maître dos requêtes ,
secrétaire,
avait etc publiée, et avait excité l'attention publique. Pour nous
servir clés expressions du rapport, « elle avait donné
l'éveil à de
nobles instincts , rares alaj urd'hm chez une nation jadis si aven-
tureuse. » Tel citait l'état des choses lorsque le
projet a subi une
modimicaiion qui l'a rendu plus pratique et lui a donné une
base
inalérieile.
e Doux hommesde mérite et d'expérience, dit M. le comte de
» Tascher, déja connus par leurs travaux et leurs voyages, occu-
» pan[ dans le monie aile position avantageuse, ayant une connais-
» sauce particuliere des continents d'Amérique, o'.traient (le
joindre
» leur dci'ouement personne! et leurs capitaux au génie actif et.
» persévérant de l'auteur du projet.
Cette 5eurease association se
»
constituait pour servir d'élément générateur à une compagnie
fi-
» uancière assez vaste pour reprendre et réaliser. le premier prcjet.»
Un mémoire, présenté aussitôt au président du conseil et trans-
mis par
lui à
I-t
commission ,
exprimait l'o tee formelle au
nom de l'auteur du pojet, M. Jules Lechevalier, et
des deux col-
laborateurs qui venaient de se joindre à lui, MM. Ternaux-Com-
paris et Joiy de, Lotbiniière, de contribuer aux
frais d'cxpioralion
jusqu'à concurrente tle 30,),000 fr., sous certaines garanties et ré-
serves. M.M. Ternaux-Compans et Joly
le l.olbiniere se ptopo--
saieut pour e ectuer eux-mzmes l'exploration
des lieux. La com-
mission, après oui examen qui a absorbé quatre
séances, a émis, à
1'unauitnité rie ses membres présents, un avis t l 0'a ;le, ci, en
cou-
séque.ice, elle engage le ministre de
la marina a comprcn ic dans
sa demande des cré' ts supplémèlviires une somme
ale 500,000 fr.,
dont moitié serait
pensée immédiatement pour
fouis d'étude et
voyage d'cxplorariou.
Ce qui nous frappe en celte circonstance, c'est que
l'attention des
particuliers let celle de l'état se
dirigent enfin sérieusement vers les
domaine, que !a Frau°e a conservé; sur
le ,continent' américain.
_ii ce moment où
l'on cherche à étendre la navi ation
fraucaibc,
un établissement. colonial à la
Guyane serait d'un grand e Tel. Il y a
lien de croire qu'à la Guyane, le codon, produit qui
fournit nn fret
abondant, pourrait être criltivé sur uue*-grande
échelle. Si la puis-
sance de t tu lrt trie privée et celle
de l'état se concertaient dans ce
but, et en général pu.rc la colonisation de -e territoire,
on arriverait
axez prouipiement à une solution.
La Guyane, on ne doit pas le
dissimuler, a une mauvaise réputation.
1, expéaaition du Kourou,
qui coùta la vie à plusieurs milliers
d'infortunés colons en 17xl, et,
sous le directoire, l'agonie des déportés
de Sinnamai-i , lui ont beau-
coup uni dans l'opinion publique.
Cependant les marins les plus
renommés et des ad raiui.trateurs éminents,
tels qu'éta en Malouet
et 13aabéIarbois, S'accordent à la représenter
comme douée d'an-
tant rie salubrité que les colonies voisines de
Surinam et Démérari,
et celle:,-ci sont parvenues ii sine grande prospérité.
'Les suvesüga-
Lions (le la commission se sont particutiéremeut
dir gées ur ce
point, et le résultat en est de réhabiliter
la Guyane. Au Kourou,
quatorze mille Err ç.1
péri
n'., parce que Ie- hommes les plus
vigorizeuc pèriraient frit-ce dans
l'Eldorado, si on les abandonnait
sans vivres, saris vêtements, sans abri
dans la saison des pluies. La
déportation de Sinuamari finit par la mort de p cs (le
la moitié des
ei d
lccii soixante-et-un sur
trois cent viIlgt t.uit),
parce sue,
au ire il d'être des colons, c'étaient
des députés, des hommes de
lettres, des près;-es hat:itaé à une vie
douce; pas un seul n'avait
luta!;it-.ode du travail manuel; ils étaient trop
âgés pour s'aceli-nater,
et on les avait accablés
de maûvais traitements. Ces lamentables
catastrophes ne prouvent donc rien contrd
une entreprise qui serait
bien conduite.
En ce moment le gouvernement hollan lais
fait dans ses poses-
Sinus de la Guyane nue expérience qui
jeiera du jour sur les moyens
à pieu lïe par la i rai e pr;tr tirer par
de ses poscssions adjace îles.
Il s'efforce d'y introduire le travail
de, blancs Si cet essai réussit ,
l'avantage que
le
nous o!irirait la colonisation
de la Guvatr
''rai im_
err eut n'aura qu'à faire un at t
...1
.
, obvenu
g
coeur en or
-- ilote père,
dit-elle, pas n'est besoin
d'interroger ce témoi-
gnage écrit.. Ces noms,
Dieu merci; je les ai appris de volts et
ne
le, ai pas oubliés, je ne les oublierai
jamais... - llenri, continue-
1.elle, s'adressant au chevalier...
allais celui-ci la provient :
- ion, s'écria-t-il avec
chaleur, noir je ne veux rien
savoir, ne
dites i ien ; ce que j'ai entendu tire suffit ;
rto°rie comte do i\laucou-
vert, je vous rends gràce
de la confidence amicale que vous avez
daigné me faire ; mais elle était inutile, car
elle n'a rien changé
à
mes sentiments...:toble comte, celle q
,e j'aime n'est pas votre
tille,
mais elle était digue de l'être; votre
sang ne coule pas
dans es vei-
nes, mais les vertus de votre
épouse reslu crée sont pasxes en
elle ..
que fan' ii davantage? Mon amie,
ovez en ns±ui°ee,
je n'ai point
aimé en vous l'héritière d'un grand
nom e, .l'une opulente
richesse...
je vous ai aimée et vous aune vous ,
vous seule, parce que votre
cceur répond à mon c 'l";117,
et votre aine
à mon orne
étant teille
que vous èie,, partout ailleurs
je vous aurais aimée et choisiecomme
je vous binai et rhumas pour ma
compagne ; partout
ailleurs je vous
aurais demandé !e trésor
de votre main somme
je le demande et
l'implore en ce moment de vous et
de votre père vénéré.
- Dieu le veut
donc
s'écrie
à son tour le vieillard
les mains
jointes et les }'eux tmaignés
de douces larmes; que sa volonté soit
accomplie, et qu'il reçoive
les roineic:naents que je lui adresse
dans
ma joie et dans mon
l;otitaem i.
ilcrtii, mon fils Henri ,
elle vous
aime, vous serez son
époux.
A ces mots ;
les deux amatis tombent
à genoux et courbent
pieusenat'ot la tète
sous la main du vieux comte, qui les bénit.
Mlais il est temps que nous
retournions auprès du Mauvais Gars.
conj
u_e f il cn: vaines. f.a coin
- S:in, cloute, m us
parez
te,
tesse d'ailleurs é! ait 1,101) joyea.,e, trop ravie do t uvénement, poil,-
s'arrèier à en chercher le:,cari-e;. Peu après , ainsi que
je vola l'ai
Uelaine.
dit
, nous
app:iines las deux morts .le la m re et de la Ch
Nui ne pur, voit don plis notas ,e leu mn ter l'es
fa,ü qui nous était
deveu me chh rc et pic
use, c un na si eiie eùt été nôtre. Pour non,,
nous n'eù=tes pas, à soit arriv c,
le courage de d mou ir le bruit qui
se répandit qu elle était nota:,
latte
Pocir q_toi
1 auu ions-nous dé-
menti en eli rt ?
Notre t.omperie , si c'en est trac , ne portait à per-
sonne ni tort ni dora=mage ;
etsi notre silence fut un mensonge en-
ver., Dieu , Dica sang du tie nlas
l'a p mrïouiiê , puisqu'il a pris soin
de taire croiiré sous nos yeux , I'orphaue, notre jtic
ea beauté
et en vertus digues d'une illustre
nuls am
. J'ai terminé ,
lieuri
c'est à vous de p: oi:oricar
à présent... de vous dépens toue sa des-
tinée.
- Ma réponse
ne se fera pas attendre , vous pouvez le croire
dit de Ileaalie i.. Mat; , pardon, vous
lui avez promis qu'elle serait,
pré cite au résultat de notre catleticl...
je cours la chercher.
-I' ine ina!ileI ajoute
le vieux comte ; j'imagine qu'elle n'est
Pas bien loin... Attendez.. -
Et il l'appelle.
-
La jeune fille parait en Blet à
I in;itint même sur le seuil de la
porte, rougissant et coufu-e (le sa
promptitude à se montrer, promp-
titude qui prouve qu'elle était là, tout près,
écoutant, et quelle a
tout eutenrlui peu:-ébe. Ccpr.ntattl cote confusion n'est que
passa-
gère, et fait subitement place
à lita autre sentiment
:
une eu, w;ité
impatiente, car bien qu'elle cours ii
e tout l'amour et toute la génz-
ro.ué d'henni, elle a presque
du doute sur la répone qu'il va l'aire
entendre: En proie à ces sen!rancnts
divers, elle est restée un ma
ment debout, immobile, les yeux
baissé. Sur un signe du comte ,
elle approche et vient repi'euire
li place qu'elle oxupait avant sa
sortie.
- Quant aux noms
de son père et c'e sa mère, que j'ai o.iblié
de
voir
(lire, poursuit le comte, nous
n'avons. qu'à ouvrir le bijou
qu'elle porte à son cou, et lieus
les y trouverons.,..
En parlant ainsi
il a tendu la main vers la jeune fille qui ,
sans
i détacher le ruban de velours noir
auquel est suspendu tan joli petit
CIABBOT na BOUIN. (L 'i suite a!t prochain 11°).
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